DTFR0710

10 MAI 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°12CFA012 Drs Neo TEE-KHIN, Ansgar C. CHENG, Helena LEE & Ben LIM Specialist Dental Group Singapore Réhabilitation prothétique implantaire maxillaire utilisant une prothèse fixe réalisée par CFAO e traitement implantaire endo- osseux est largement considéré comme une option fortement prévisible de traitement avec un faible pourcentage de complications cliniques. Un jugement clinique prudent et l’examen consciencieux des risques et des avantages des diverses options de traitement sont essentiels pour la plani- fication et le succès à long terme du trai- tement prothétique. Les prothèses tra- ditionnelles sur implants sont généra- lement fabriquées à l’aide de dents en résine acrylique soutenues par une ar- mature en métal. Un espace significatif est prévu sur la surface tissulaire de la prothèse pour faciliter l’hygiène buccale. Cependant, l’application de cette conception prothétique dans la voûte maxillaire est, de temps en temps, es- thétiquement insatisfaisante et l’élocu- tion peut être compromise. Les cé- ramo-métalliques conventionnelles exigent la localisation des bords vesti- bulaires des restaurations en-dessous de la gencive libre afin de manquer la tran- sition, et de tonalité et de valeur, entre les sous-structures sous-gingivales des implants et les restaurations supra-gin- givales des couronnes. D’un point de vue périodontique, le placement sub-gingi- val des bords des restaurations est géné- rateur d’une réponse défavorable du tissu parodontal. En conséquence, les bords des restaurations sont meilleures, si placées loin de la gencive libre. Les restaurations céramo-métalliques sont généralement utilisées pour les dents postérieures en raison du recul bien do- cumenté, sur le long terme, par l’expé- rience professionnelle. Les matériaux pour céramiques par CFAO sont pres- crits de nos jours, à cause de leurs pro- priétés physiques prometteuses avérées, et leur longévité clinique. Cet article dé- crit l’application clinique des restaura- tions en oxyde de zirconium de haute résistance dans la gestion prothétique d’un maxillaire supérieur édenté avec une prothèse implantaire échouée. Rapport clinique Une patiente, âgée de 62 ans, avec une prothèse maxillaire implanto-portée a été évaluée au Groupe de spécialistes dentaires, à Singapour. Elle s’est présentée, cliniquement, avec un dentier complet, fixe, maxillaire, soutenu par six implants endo-osseux (Nobel Replace, Tapered Groovy, Nobel Biocare). La prothèse avait des dents en résine acrylique soutenues par une armature en alliage d’or. L’implant du secteur canin maxillaire droit était dénudé. Aucun symptôme n’a été signalé par la patiente (fig. 1). Un examen occlusal a indiqué une position intercuspidation maximale stable avec une différence insignifiante vers la relation centrée, au niveau dentaire. Une protection occlusale canine a été notée. Aucune habitude para- fonctionnelle n’a été rapportée. Le soutien maxillaire de lèvre a été noté comme insuffisant. Une quantité significative d’espace vide a été remarquée entre l’intrados de la prothèse et les tissus mous maxillaires. Lors de la dépose de la prothèse maxil- laire, tous les implants maxillaires se sont avérés ostéointégrés. La patiente a désiré corriger l’implant échoué, la res- tauration de l’appui de lèvre, la fonction masticatoire et l’esthétique faciale. Le plan de traitement global a inclus le dé- placement de l’implant du secteur ca- nin maxillaire droit, le remplacement d’un nouvel implant à la région canine maxillaire droite et de la fabrication d’une arcade complète par restauration en céramique basée sur oxyde de zirco- nium au maxillaire supérieur. Sous anesthésie locale, l’implant du sec- teur canin maxillaire droit a été enlevé chirurgicalement (fig. 2) et un nouvel implant, de 13 millimètres de long, Re- gular Platform, a été placé (Nobel Re- place, Tapered Groovy). Le nouvel im- plant a été enfoui et la fermeture primaire de la plaie a été réalisée. La pro- thèse existante a été réinsérée au cours de la période curative pour servir de pro- thèse temporaire. Une fois l’ostéointé- gration réalisée, quelques mois plus tard, le nouvel implant a été désoperculé et le maxillaire supérieur était prêt pour la réhabilitation prothétique après quelques semaines de guérison des tis- sus mous. Six transferts d’empreinte (Nobel Re- place) ont été placés sur les implants maxillaires. Le matériau en vinyle-poly- siloxane de haute viscosité (Aquasil ultra lourd, DENTSPLY DeTrey) a été soi- Fig. 1 : Vue frontale intra-orale de l’état préopératoire : un grand espace a été noté entre l’intrados de la prothèse et le tissu maxillaire, et il y avait une résorption significative de tissu sur la surface vestibulaire de l’implant au-dessus du secteur canin maxillaire droit. Le patient était asymptomatique. Fig. 2 : Le lambeau de pleine épaisseur a révélé une perte avancée d’os sur la surface vestibulaire de l’implant. Malgré ces dommages aux tissus, cet implant était médicalement ferme. Fig. 3 : Prothèse maxillaire avant l’application de la porcelaine couleur dent : une longueur excessive de couronne a été notée à ce stade. Fig. 4 : La prothèse maxillaire réalisée avec porcelaine à gencive colorée appliquée pour fournir un appui proportionné à la lèvre : la taille excessive des couronnes a été réduite. L Dr Neo Tee-Khin, Dr Ansgar C. Cheng drcheng@specialistdentalgroup.com Dr Helena Lee & Ben Lim Specialist Dental Group Singapore AUTEURS Un progrès majeur en prothèse complète sur implants : une patiente, déjà implantée, avec une prothèse en résine sur armature en or, bénéficie, maintenant, d’un bridge céramique, sur piliers en oxyde de zirconium, élaborés par CFAO, supportant une armature en zircone, fraisée par CFAO. gneusement injecté autour de tous les transferts d’empreinte. Un porte-em- preinte du commerce chargé avec le ma- tériau putty (Aquasil Putty, DENTSPLY DeTrey) a été posé sur la voûte maxil- laire entière pour faire l’empreinte défi- nitive. La relation intermaxillaire et la di- mension verticale d’occlusion ont été enregistrées avec un matériau en vinyle- polysiloxane (Regisil PB, DENTSPLY De- Trey). Les modèles définitifs, maxillaires et mandibulaires, ont été montés, arbi- trairement, au centre d’un articulateur semi-adaptable (Hanau Wide-vue, Tele- dyne Waterpik) employant les réglages standards. Les piliers en oxyde de zirco- nium (Procera, Nobel Biocare) étaient fabriqués par CFAO, selon la conception de prothèse. La réalisation de la restauration maxil- laire définitive a été effectuée en em- ployant un procédé de CFAO. Le modèle définitif maxillaire avec les piliers tout- céramique ont été scannés (Zeno Scan, WIELAND Dental+Technik), et l’arma- ture de prothèse a été conçue en utilisant un logiciel (D700, 3Shape). L’armature a été fraisée en matériau sur base de zir- conium (Zeno Zr Bridge,WIELAND Den- tal+ Technik) avec une fraiseuse (Zeno 4030 M1, WIELAND Dental+Technik). L’armature de prothèse a été agglomérée conformément aux recommandations du fabricant. Ensuite, une porcelaine basse fusion de recouvrement, de cou- leur dent (IPS e.max, Ivoclar Vivadent) a été manuellement appliquée sur l’exté- rieur, pour créer la forme anatomique appropriée (fig. 3). Une porcelaine basse fusion, de couleur gencive (IPS e.max) a été appliquée pour créer le soutien ap- proprié de la lèvre (fig. 4).

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