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ACTUALITÉSACTUALITÉS 310 MAI 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°12 Interview Le Dr David S. Frey exerce à Beverly Hills depuis plus de 20 ans. Sa passion pour l’étude et son goût de l’excellence lui ont permis de créer un cabinet dentaire basé sur l’esthétique et la dentisterie reconstructive. Lors d’une interview accordée à Dental Tribune, il explique son concept « médecin de toute la bouche »… Approche globale : devenir « médecin de la bouche entière » Vousétiezlepremierchirurgien-dentisteàuti- liser et à exploiter « la réhabilitation buccale complète » et vous vous présentez générale- ment vous-même comme le « docteur de la bouche ».Qu’est-ce que cela signifie ? En 2004, quand j’écrivais mon livre « Revitalisez votre bouche »,j’aifaitunerecherche surGoogle sur la réhabilitation buccale complète et… rien n’est apparu ! Ainsi, je suis maintenant le fier propriétaire de cette marque déposée, qui est la signature de mon procédé. En ce qui concerne le terme « docteur de la bouche », je réponds à l’interrogation suivante :« Est-ce que jeveux être l’un de ces trois types de chirurgiens-dentistes, pour mes patients : un médecin des dents, un médecin du sourire, ou un “docteur de la bouche” ? ». Quelques chirurgiens-dentistes sont des médecins des dents, d’autres des mé- decins du sourire, et d’autres, comme moi, ont duplaisiràserevendiquerêtredes« docteursde la bouche ». Un docteur de la bouche est un médecin complet : il a en charge la correction des dents, du sourire et de l’occlusion. La correction de l’occlusion peut augmenter, tellement plus pour le patient que simplement, en reconstituant les dents en position habi- tuelle, actuelle, du patient. Les patients peu- vent sembler plus sains et plus attirants si vous proportionalisez le tiers inférieur du visage. La correction de l’occlusion peut également, mi- raculeusement, alléger des maux de tête, de la douleur d’oreille, la douleur de la mâchoire et des douleurs musculaires cervicales. Elle peut même améliorer le maintien. Dans mon expérience, la plupart des patients, présentantdes sourires sans attrait,ontguéri de cette façon la conséquence de leur malocclu- sion. L’occlusion est la technologie, l’épine dor- sale et la base d’un beau sourire, et en adoptant une approche de réhabilitation « pleine bouche »,lesouriremagnifique,quevouscréez, durera, et sera admiré longtemps ! Pourquoi est-il important de corriger l’occlu- sion d’un patient ? Si vous reconstruisez le sourire des patients, dans leur occlusion habituelle, vous restez confiné à la taille à laquelle dont ils ont utilisé leurs dents, vers le bas. C’est un très petit sec- teur. Quand vous incorporez la correction de l’occlusion à votre travail sur un sourire, vous avez beaucoup plus de puissance, et vous pou- vez corriger des anomalies verticales. Si vous traitez simplement le sourire, vous êtes très li- mité aux anomalies horizontales, telles que des lacunes, les espaces et les dents tordues. Quand un patient demande seulement quatre dents, corrigées, au milieu du sourire, je deviens un « docteur des dents ». Mais en corrigeant seule- ment ces quatre dents, la teinte et l’écoulement normal du sourire sont compromis, comme cela diminue la commissure des lèvres. Naturellement, le choix est toujours celui du patient, et cela signifie que je dois pouvoir être un médecin des dents, un médecin du sourire, et un docteur de la bouche afin de servir tous mes patients. Cependant, la vérité est que la forme égale la fonction, et que l’art égale la science. Sans combiner les deux, vous ne pou- vez jamais faire de sourire incroyablement ma- gnifique. Quand l’occlusion a été corrigée, ou quand je soigne un patient avec une occlusion saine, je peux créer le meilleur sourire au monde, parce que je peux l’aligner dans la proportion du vi- sage du patient. Que me diriez-vous au sujet des livres quevous avez écrits,Revitalisez votre bouche et Revitalisez votre sourire ? Les livres ont été écrits pour expliquer aux pa- tients tout qu’ils doivent savoir sur une revitali- sation pleine bouche ou plein sourire. Puisque ce procédé est très complexe et détaillé, ces li- vres ont été très utiles, pour ma pratique, parce qu’ils sont faciles à lire et contiennent plusieurs images avant et après. Les patients les montrent à d’autres patients potentiels, ainsi ils ont été des outils internes très forts, en marketing. Il est également facile pour moi de partager ces livres avec des confrères. Je leur permets de co- écrire mes livres, en ajoutant leurs propres images, avant et après, de sorte qu’ils puissent apprécier le succès commercial que j’en ai eu : www.instantauthorprogram VotrecabinetestàBeverlyHills,oùbeaucoupde personnalitéssontconnuespourrecouriràdes procédurescosmétiquesfréquentes.Constatez- vousquelesinjectionsdanslevisageetleslèvres (tellesqueBotox,restylaneetcollagène)posent des problèmes avec le sourire du patient ? Oui. Les femmes agrandissent souvent la taille de leurs lèvres au point de sacrifier leur sourire. Ainsi, quand elles sourient, elles ne montrent plus beaucoup de leurs dents. Dans ce cas, ces injections peuvent créer une anomalie verti- cale. Si elles veulent montrer plus de dents, elles doivent ouvrir la dimension verticale de leur occlusion. Nous devons ouvrir l’occlusion vers le haut de sorte que, quand elles ferment leur bouche, les dents du haut et du bas se touchent plus tôt.Celapermetàplus de dentsde se mon- trer et donne, au chirurgien-dentiste, la place pour faire un plus grand sourire central que des paires de lèvres, et donne, au patient, un sourire plus jeune. La représentation d’assez de dents est le pro- blèmeopposédecequevousappelezunsourire gingival,correct ? Oui, un sourire gingival est l’anomalie verticale opposée. Avec un sourire gingival, le patient montre trop de dents et de gencives. Ces pa- tients ont souvent une dimension verticale très petite, 13 à 14 millimètres. En les ouvrant jusqu’à leur longueur verticale physiologique normale, qui pourrait être plus près de 17 mil- limètres, elles montrent plus de dents et moins de gencives, alors que le rapport aux gencives des dents est inversé. En ouvrant l’occlusion, vous pouvez également réduire des sourires gingivaux, comme un de mes articles l’illustre. Quel genre de patient considéreriez-vous un bon candidat pour ce que vous appelez une « revitalisation pleine bouche » ? Les gens qui ont eu un bon nombre de soins dentaires, dans le passé, ou ont usé leurs dents, aussi bien que les personnes qui n’ai- ment pas leur sourire mais ne veulent pas de facettes sur les dents de haut et du bas. Si vous allez poser des facettes sur 20 dents, les seules dents restantes sont des molaires. Plusieurs de ces patients ont déjà des obturations en amalgame ou des couronnes sur ces dents. Ainsi, il semble, seulement raisonnable, de faire de la pleine bouche avec une occlusion corrigée sur ces patients. Si vous ne corrigez pas l’occlusion, vous n’abordez pas, égale- ment, le problème de fond, savoir pourquoi il y a, déjà, tellement d’art dentaire, dans la bouche du patient. En laissant le patient dans son occlusion habituelle, ce patient va conti- nuer à avoir les mêmes problèmes, et il ou elle en prend, pour 30 années de plus. Cependant, en créant un environnement har- monieux entre les articulations temporo-man- dibulaires, les dents et les muscles de la mas- tication, vous pouvez réaliser de belles et durables restaurations. Y a-t-il des patients qui ne sont pas de bons candidats pour la revitalisation « pleine bouche » ? Oui. Il y a des périodes où il semble raisonna- ble d’être un docteur du sourire. Quelqu’un, qui a toutes les dents indemnes, sans aucune cavité, ou quelqu’un avec une dimension ver- ticale de 17 à 21 millimètres sans historique des symptômes neuromusculaires, n’aurait pas besoin de la revitalisation « pleine bouche ». Les mêmes choses peuvent être dites, pour quelqu’un qui est très jeune et s’ouvrir à l’idée de l’orthodontie. Si quelqu’un a des dents normales, dans la forme, la taille et la découpe appropriées, sans aucune distor- sion, il n’exige pas une approche « pleine bouche ». Vos patients vous demandent-ils souvent de fixer une dent et puis de finir par une ap- proche « pleine bouche » ? Oui, parfois il est important qu’un patient comprenne pourquoi ses dents se rompent et se délabrent. Les dents reconstituées, de nou- veau, dans l’occlusion habituelle du patient, peuvent être très limitées. Encore, c’est tou- jours le « choix des patients », mais je veux qu’ils fassent un choix très éclairé. J’ai un pa- tient, maintenant, qui est insatisfait de son précédent chirurgien-dentiste. Il a lutté avec trois dents sur la droite inférieure, où il a lui posé trois CCM. Son occlusion est si dure et si limitée, dans les molaires arrières qui, après que son occlusion ait été ajustée de nom- breuses fois, il peut maintenant voir le métal de ses couronnes. Je lui ai expliqué que je pourrais refaire les couronnes, mais qu’il rencontrerait le même problème à cause de ses dents très plates et penchées vers le bas avec de nom- breuses obturations anciennes. Je lui ai mon- tré comment la revitalisation « pleine bouche » ouvrira son occlusion et donnera l’espace né- cessaire pour reconstituer ses dents. Sans ceci, ses dents continueront à verser. Vous pouvez contacter le Dr David S. Frey à : drfrey@drfreydds.com Vite dit… 720 euros d’amende pour ne pas s’être rendu chez le dentiste Un tribunal de première instance a condamné un patient qui ne s’est pas présenté à un ren- dez-vous chez son chirurgien-dentiste et n’a pas prévenu le médecin à temps, rapporte le magazine « Artsenkrant ». Le chirurgien-den- tiste avait clairement affiché dans son cabinet que le patient était redevable d’une compen- sation s’il annulait un rendez-vous moins de 24 h à l’avance. Le patient avait pris rendez- vous pour quatre traitements de chaque fois 4 h, mais ne s’était pas présenté. Après deux absences successives, le praticien avait mis le patient en demeure avec une proposition de transaction. Il demandait 90 euros par heure. Le tribunal anversois de première instance a rejoint le chirurgien-dentiste concernant le montant du dédommagement. Pour les deux premiers rendez-vous, le patient a été condamné à payer le montant demandé, soit 720 euros. Le praticien anversois avait également demandé en dédommagement le prix total du traitement, soit plusieurs milliers d’euros, mais le tribunal a estimé que le pa- tient ne devait pas le payer.

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