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Démarche vers une éco-responsabilité et analyse de l’offre du marché des lampes de rechange vues par le spécialiste de l’éclairage dentaire, Jean-Marc Kubler de degré K. Lampes de rechange, éco-responsabilité et LED : que nous réserve l’avenir ? 25 JUIN 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°13LUMIÈRE14 es produits – a priori – aussi insi- gnifiants que des lampes de re- change ont un impact sur l’envi- ronnement. Les industriels font des efforts considérables au quotidien pour « éco-responsabiliser » leurs productions. Et le domaine de la lampe de rechange est, en la matière, à la pointe du progrès et s’axe au- tour des deux seuls moyens à cet effet : la diminution des consommations énergétiques, et l’économie des matières premières. Consommer peu et durer longtemps Concrètement cela se traduit par la recherche de sources lumineuses (« lampes » dans le jargon indus- triel) qui consomment peu et durent très longtemps. Nos anciennes ampoules (lampes à incandescence) produisaient au mieux 8 unités de lumière (lumen) par W consommé, et duraient quelques centaines d’heures seulement. Puis, les halogènes, bien plus performants, ont produit une vingtaine de lumen/W pour une durée de vie comparable. Aujourd’hui, les sources nouvelles évoluées utilisées à ce jour produi- sent 100 lumen/W et vivent plusieurs dizaines de milliers d’heures. Ce sont les LED et les tubes fluo- rescents, descendants respectivement des diodes électroluminescentes et des tubes néons. Elles pro- duisent beaucoup de lumière avec peu d’énergie et, vivant plusieurs années, ne produisent que peu de dé- chet, et peu de recyclage. Dans les quelques années qui viennent, la consommation d’électricité pour s’éclairer ou pour polymériser sera réduite à peau de chagrin et les déchets en lampes de rechange seront divisés par 10, voire 100. La dernière innovation porte sur le remplacement des lampes instruments (tur- bines et contre-angles) par des LED. Une offre pléthorique L’offre se subdivise comme suit (par ordre chronolo- gique d’apparition sur le marché) : - La solutionW&H où la LED est positionnée sur l’ins- trument. L’éclairement obtenu est le même que celui des lampes d’origine. La lumière est très blanche, la vision des jaunes et des rouges moyenne (voir enca- dré). Pour les contre-angles la LED est alimentée en courant par un générateur intégré à l’instrument. Cette spécificité devrait être généralisée à la turbine W&H prochainement. Cette solution lie la LED à l’ins- trument, toute réparation nécessite un retour atelier. - La solution NSK consiste en un raccord rapide lu- mière pour turbine. L’éclairement obtenu est nette- ment plus puissant que celui des lampes d’origine. La lumière est très blanche, la vision des jaunes et des rouges moyenne. Le spot est entouré d’un halo jaune qui provient d’un phénomène de diffraction dû au dispositif. Cette solution lie la LED au raccord, toute réparation nécessite un retour atelier. - La solution BA, commercialisée par Henry Schein. L’éclairement est très inférieur à celui des lampes d’origine, La lumière est très blanche, la vision des jaunes et des rouges faible. - La solution KaVo : l’éclairement obtenu est nette- ment plus puissant que celui des lampes d’origine. La lumière est très blanche, la vision des jaunes et des rouges moyenne. Cette solution permet sans risque le remplacement de la lampe d’origine par un disposi- tif LED mais ne convient qu’aux instruments KaVo et à ceux utilisant la même lampe d’origine - La solution Kled (disponible en juin 2010) : l’éclai- rement obtenu est nettement plus puissant que celui des lampes d’origine. La lumière est blanc neutre, la vision des jaunes et des rouges excellente. Ce dispo- sitif permet, pour toutes les marques d’instruments, le remplacement sans risque de la lampe d’origine par un dispositif plus performant à tous les égards, sans retour atelier. Toutes les solutions proposées devraient assurer une durée de vie de la source lumineuse beaucoup plus longue que celle des lampes d’origine et une consom- mation de courant négligeable. Attention, les LED remplaçant les lampes d’origine ont une polarité : cela signifie que la position des contacts électriques dans la douille est monodirectionnelle. Si votre LED ne marche pas, tournez là de 180°. Cinq catégories de lumière Dans le domaine de la dentisterie qui nous intéresse, les sources de lumière se divisent en cinq catégo- ries que degré K a scrupuleusement référencées sous la nomenclature suivante : K1 : lampes pour appareil à polymériser Ceux-ci ont déjà vécu la révolution LED. En effet, là ou il fallait 150 W d’halogène pour pouvoir polymériser 1 mm en 30 secondes, 1 W de LED suffit pour un même résultat en 2 secondes, avec qui plus est, une source qui dure 1 000 fois plus longtemps ! Néan- moins, de nombreux appareils à polymériser ancienne génération étant toujours en utilisation, les lampes de rechange originales afférentes restent disponibles. K2 : lampes pour éclairages opératoires La révolution LED vient de commencer sur le mar- ché : les industriels ont mis au point des lampes opé- ratoires à LED, qui dans les 5/7 ans, vont remplacer toutes les lampes opératoires halogènes. Les plus abouties d’entre elles produisent avec 2W seulement la lumière émise par 150 W d’halogène, ce avec une source qui dure 1 000 fois plus longtemps. Il n’est aujourd’hui pas techniquement envisageable de rem- placer les ampoules halogènes des lampes opéra- toires par une LED sans dégrader largement le résul- tat d’éclairage. Pour ceux d’entre vous qui ne renouvellent pas leur lampe opératoire, degré K pro- pose toujours ses lampes de rechange originales pré- conisées par chaque fabricant de chaque lampe opé- ratoire. K3 : tubes pour plafonniers Les tubes fluorescents des plafonniers feront encore la loi pour quelques années. Leur rendement, la qua- lité de la lumière du jour émise et la simplicité de mise en œuvre leur permettent de garder une grande longueur d’avance sur les LED qui ne peuvent pas en- core assurer du tout un éclairage général de qualité. Les mieux pensés des luminaires médicaux d’éclai- rage général permettent de garder les tubes 4 ou 5 ans pour le meilleur éclairage. Mais pour les appareils de conception plus ancienne, la durée de vie des tubes tombe à un an. Pour préserver votre capital vue, il est fondamental de renouveler vos tubes à la fréquence recommandée par le fabricant du luminaire qui seul D ©Istockphoto/JulienGrondin BON DE COMMANDE Pour tout savoir sur l’éclairage dentaire, commandez gratuitement le magazine spécial Lumière En le télechargeant sur www.eclairage-dentaire.fr ou en retournant ce coupon à degré K 4, rue de Jarente 75004 Paris Nom................................................................................................................ Prénom........................................................................................................... Adresse........................................................................................................... ......................................................................................................................... E-mail : .......................................................................................................... Tubes usagés : recyclage obligé Depuis 4 ans, il est obligatoire de déposer les tubes usagés dans un centre de collecte Recylum pour les faire recycler. degré K propose une solution pratique et sûre, sous forme de kits de rechange personnalisés pour chaque plafonnier. Les kits fournis permettent non seulement d’utiliser la bonne lumière du jour, mais aussi –lors du remplacement des tubes – de placer les anciens tubes dans un nouvel emballage recyclable, qui sert dès lors d’étui sécurisé pour stocker puis emmener les anciens tubes au point de collecte sans risque de casse. Ces anciens tubes de plafonnier contiennent en effet du mercure et des matières polluantes qui rendent le recyclage obligatoire, raison pour laquelle les casser est hautement polluant.

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