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Dental Tribune Édition Française, N°14 - Année 2

18 SEPTEMBRE 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°144 ACTUALITÉS Événement AGE Internet Chaque année, Micro-Mega invite d’éminents scientifiques du monde entier, pour le colloque Adviser Group of Endodontics (AGE), à Paris. Dental Tribune a suivi le colloque et en a profité pour donner la parole à des représentants des entreprises et des intervenants, sur les dernières études et les développements récents de l’entreprise. Un nouveau groupe qui suscite l’émotion T out a commencé en 1907, avec un tire-nerfs. Depuis plus d’un siècle, Micro-Mega, dont le siège est situé à Besançon, fa- brique des instruments pour l’endodon- tie et a su rénover l’endodontie de façon décisive avec de nouveaux développe- ments. L’entreprise est internationale- ment reconnue comme un spécialiste innovant en instrumentation dentaire. À la réunion de l’AGE de cette année, qui s’est déroulée du 7 au 9 juillet 2010, Steffi Goldmann et Jeannette Enders, en- voyées spéciales de Dental Tribune In- ternational ont rencontré Audrey Stefani, directrice du marketing de Micro-Mega, le Dr Stephan Gruner, en charge de Micro-Mega Allemagne, et le Dr Khaled A. Balto, maître de conférence et animateur de l’AGE (Arabie Saoudite). Une société fière d’avoir planté des jalons au niveau international Dental Tribune : Mme Stefani, Micro- Mega travaille avec succès sur le marché dentaire depuis plus d’un siècle.Pouvez- vous nous rappeler son histoire, sa fon- dation ? Audrey Stefani : Micro-Mega est fière d’être à l’origine de pièces à main, de contre-angles, de micromoteurs, de limes endodontiques en nickel titane et de limes, qui s’imposent comme des standards au niveau international. Ce que peu de gens savent, c’est que Micro- Mega a été, autrefois, le seul fabricant de contre-angles et de pièces à main pour les grandes marques du marché, en Al- lemagne comme dans d’autres pays. La Citoject par exemple était un produit Micro-Mega, sous-traitée en marque propre pour Heraeus. Après la fin de la production pour ce client, la LigaJect Micro-Mega est désormais disponible dans le monde entier. La société est no- tamment caractérisée par le fait que de nouveaux produits pourraient, encore et encore, être lancés sur le marché inter- national. Nous pouvons, maintenant, bâtir sur cette expérience. Quels produits Micro-Mega sont deve- nus des standards internationaux du marché dentaire ? Les inventions Micro-Mega déterminent les standards mondiaux : en 1957, la pre- mière pièce à main démontable, avec roulements en carbure de tungstène ; en 1963, le Giromatic, le premier contre- angle, à rotation alternée de 90°, spécia- lement conçu pour les instruments canalaires ; en 1964, les micromoteurs à 40 000 tours/minute, base, aujourd’hui, de tous les micromoteurs ; en 1974, le set Masserann, fabriqué à Bergen, pour les instruments endodontiques fracturés dans les canaux radiculaires ; en 1996 le HERO 642, un système clair et simple de limes NiTi ; en 2002 le HERO Shaper, un autre système de limes NiTi rotatives. Cette énumération pourrait continuer longtemps ! Toutes ces expériences ont abouti, en 2009, au système de limes Revo-S, qui permet la préparation du canal radiculaire avec seulement trois limes. Revo-S est actuellement le dernier cri ; cependant, il existe déjà des dévelop- pements ultérieurs, pendant que nous organisons ce symposium annuel AGE. Depuis l’automne 2009,Micro-Mega ap- partient à un groupe d’entreprises, di- rigé par SycoTec. En mars 2010, le canadien SciCan a rejoint le duo. Le groupe est aujourd’hui l’un des dix plus gros fabricants de matériel dentaire au monde.Quelles sont les possibilités de ce grand groupe ? Les plus grandes opportunités que nous ayons, sont les possibilités d’unir nos forces et de profiter de nos expériences respectives. L’accent est mis sur Europe, l’Allemagne et la France étant notre « terrain ». Nous y réaliserons – prochai- nement – une commercialisation et un pôle recherche et le développement communs et comptons optimiser notre marché, pour consolider et développer notre position. À propos,le nom du groupe est-il encore en discussion ou pouvez-vous nous le dévoiler ? Vous le saurez très prochainement ! Micro-Mega diffuse ses produits dans le monde entier.Quels sont les pays les plus importants, en ce qui concerne les ventes ? Et dans quelles régions pensez- vous avoir le plus grand potentiel ? L’Europe joue un rôle de plus en plus im- portant dans notre développement. Les principaux pays sont l’Allemagne et notre marché national, la France. L’Amé- rique du Sud et du Nord sont engagées dans notre développement. Nous avons également enregistré une bonne crois- sance potentielle, dans la région Asie/Pacifique. Nous sommes aussi pré- sents dans la région du Moyen-Orient. Vous voyez, Micro-Mega exploite le po- tentiel existant, en tant que marque in- ternationale. Nos chances sont excellentes ; la recherche et le dévelop- pement ont fait du groupe un acteur de taille mondiale, et cette dimension, nous saurons en tirer profit. Nous essayons constamment de maintenir notre avance technologique Dr Gruner,où en est votre groupe en ce qui concerne la recherche et le dévelop- pement de nouveaux produits ? Dr Stephan Gruner : Notre groupe, nou- vellement créé, représente une véritable synergie dans le monde dentaire. Grâce à la coopération avec notre maison- mère SycoTec, des innovations dans les pièces-à-main et contre-angles – et bientôt dans d’autres domaines – sont en cours de développement. Des pro- duits innovants vont être lancés sur le marché lors du prochain IDS de Co- logne, en 2011… Nous nous y préparons avec grande impatience. Nous essayons constamment de conserver notre avance technologique. Cela nous demande une attention et un travail intenses. C’est pourquoi, dans ce type d’événement, Micro-Mega donne le tempo au marché international et compte bien garder ce leadership. Vos attentes pour la réunion de l’AGE ont-elles été atteintes ? Cette réunion de l’AGE 2010 nous a ap- porté encore plus d’avancées scienti- fiques. Les conférenciers ont présenté des recherches de haut niveau et les exi- gences des marchés internationaux ont été présentées à l’occasion de cette réu- nion, indispensable pour Micro-Mega. Il sera discuté, en interne, de l’étude et de la faisabilité de tels projets. Le Dr Shimon Friedman, de Toronto (Canada) a donné une conférence sur le thème : « Le résultat du traitement en- dodontique : l’impact des nouvelles technologies. » Pouvez-vous en résumer les principaux points ? Le Dr Shimon Friedman est célèbre dans le domaine de l’endodontie. Avec son co-auteur, le Dr Bettina Basrani (et avec d’autres auteurs), il est l’auteur de la cé- lèbre Étude de Toronto. Cela représente une somme majeure sur l’état de l’endo- dontie, de la publication des résultats préliminaires, en novembre 2003 jusqu’en 2010, présentée et analysée dans le Journal of Endodontics. Dans sa présentation, il a précisé que les diffé- rences dans l’évaluation de la réussite – ou l’échec – du traitement endodontique sont très dépendantes des méthodes, mais aussi de la structure de l’étude d’évaluation elle-même. Lorsque l’on établit des critères d’évaluation corrects, le taux de réussite des traitements endo- dontiques au cours des 10 dernières an- nées s’est élevé à 88-95 %. Ces études se révèlent très encourageantes ! Revo-S correspond à l’état actuel des dernières données de la science Vous avez évoqué le novateur concept Revo-S et la « troisième dimension » du traitement endodontique. Pouvez-vous nous expliquer,à nouveau,les avantages les plus particuliers de ce système ? Dr Khaled Balto : Par la « troisième di- mension », ce n’est pas uniquement le système Revo-S que je désignais, mais aussi les méthodes utilisées pour obte- nir une meilleure vision, comme le grossissement par une loupe ou un mi- croscope opératoire, la Micro-CT ou même le cone beam. En utilisant des systèmes informa- tiques appropriés, des images peuvent également désormais être enregistrées à l’intérieur du système canalaire. Aller à la « troisième dimension », c’est connaître la « mécano-dynamique » par rinçage et la désinfection des fluides, connaître les matériaux et connaître de façon détaillée le compor- tement mécanique des limes et de leur architecture. En ce sens le Revo-S pré- sente une position en adéquation avec les dernières données actuelles des connaissances scientifiques. Concer- nant sa forme et ses avantages, et pour n’en nommer que quelques-uns : haute technologie de la section de l’instru- ment, angle de coupe positif, faible ni- veau de stress mécanique en rotation et une diminution du risque de fracture. Existe-t-il des différences dans la per- ception de l’endodontie, dans le monde oriental en comparaison avec le monde occidental ? Dans le monde oriental, l’endodontie est à un niveau comparable au niveau euro- péen ; nos standards sont élevés. Toute- fois, cela ne fonctionne pas dans n’importe quel pays arabe, puisqu’il y existe de grandes différences sociales. Dans les différents États, tous les pa- tients n’ont pas la possibilité de recevoir un traitement endodontique. Et, il y a encore de l’enseignement dentaire à faire. Dans des villes comme Jeddah et Riyad par exemple, il existe des normes occidentales mais, quand des collègues sont de retour après un exercice dans les régions isolées, il leur faut aussi de la mo- tivation pour continuer. Un exemple pré- cis est l’utilisation, extrêmement rare, de la digue, quels que soient l’enseignement et la formation dans les universités. Vos nombreuses publications couvrent un large spectre de votre activité. Sur quoi travaillez-vous,actuellement ? Actuellement, je travaille sur le pro- blème de la destruction osseuse apicale : comment elle se produit et comment elle peut être évitée, grâce à une meil- leure désinfection. Je suis diplômé de la Harvard Dental School (États-Unis) qui proposait déjà des cours sur l’ostéopo- rose. Certains sont pionniers dans la re- cherche sur l’ostéoporose dans la mâchoire. Une ligne directrice sur laquelle je tra- vaille aussi est l’étude multicentrique, à trois ans, sur les résultats des reprises de traitements endodontiques, aussi bien avec les R-Endo de Micro-Mega que d’autres produits. Les résultats pré- liminaires sont encourageants. Outre les publications,quel est l’échange avec vos collègues internationaux, pen- dant les conférences ? Nous avons, à Jeddah, certains pro- grammes d’études supérieures qui nous occupent intensivement. Les échanges avec les collègues sont très actifs. En outre, il existe plusieurs recherches, en collaboration avec l’université de Har- vard, qui exigent également des contacts intensifs. J’ai également lancé un site Internet (endoarabia.net) qui est devenu une véritable plate-forme de communication. Audrey Stefani Dr Stephan Gruner Dr Khaled A. Balto Nouveauté dans le monde dentaire on line : www.KerrHawe.com devient www.KerrDental.eu.Cenouveausitecom- prend notamment : la liste complète des produits présents dans le catalogue Kerr, un accès rapide aux produits en trois sim- plesclicsgrâceàl’ongletProductQuickAc- cessetunerechercheavancée,permettant d’effectuer une recherche par mot clé ou phrase sur tout le site Internet… Pour ap- porter un service en plus à ses clients français, une version française KerrDental.eu/fr est attendue pour ces prochains jours. KerrHawe.com devient KerrDental.eu “Editorial material translated and reprinted in this issue from Dental Tribune International, Germany is copyrighted by Dental Tribune International GmbH. All rights are reserved. Published with the permission of Dental Tribune International GmbH., Holbeinstr. 29, 04229 Leipzig, Germany. 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