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Dental Tribune Édition Française

Mieux que la lumière du jour: la lumière du Nord Si nous sommes tous convaincus de la nécessité de reproduire au cabinet une « lumière du jour », savons-nous vraiment ce que cela signifie ? En fait, les spécialistes s’accordent sur le fait que seul un éclairage en lumière « du Nord » permet de nous fournir l’éclairage dont nous avons besoin pour être à la fois certains de nos prises de teintes et pour préserver notre capital santé. Démonstration. U n éclairage inadapté oblige notre cerveau à tenter – tant bien que mal – de cor- riger l’information reçue par l’œil. Dans ces condi- tions, la correction des couleurs (qui se fait par comparaison) devient quasi- ment impossible (faute de référentiel). En effet, la correction des éblouisse- ments se fait par inclinaison de la tête (pour éliminer du champ de vision les sources éblouissantes), la correction des contrastes se fait à accommodations forcées… entraînant immanquable- ment une intense fatigue oculaire et une perte de temps notoire dans la réalisa- tion des actes. Rapidement, les cervi- cales et les lombaires protestent, la vue se brouille… En fin de journée, le travail devient éprouvant et la fatigue accu- mulée rend les soirées pénibles. À moyen terme, les dommages causés à l’organisme sont irréversibles et les prises de teintes – toujours aléatoires – obligent – trop souvent – à refaire le tra- vail. Tous ces inconvénients peuvent disparaître en recréant des conditions de vision optimales via une lumière du Nord en salle de soins avec un bon po- sitionnement de la lampe opératoire. Intégrer les fondamentaux de l’éclairage La Commission internationale de l’éclairage (CIE) organisation interna- tionale dédiée à la lumière (notamment créée pour caractériser rationnellement les couleurs des lumières telles que les voit le cerveau humain), a établi que les conditions dans lesquelles notre œil voyait le mieux était la lumière du Nord… Revenons en arrière. Il y a un million d’années, l’être humain a adopté la station debout et, ce faisant, son regard s’est porté à l’horizon (ses yeux et sa vision évoluant en fonction). Imaginer cette scène primitive permet d’intégrer facilement les fondamentaux de l’éclairage : la couleur de la lumière est celle du jour ; elle vient du ciel (du dessus, de la droite, de la gauche et du fond), mais pas du sol et, pour mieux voir, notre ancêtre a placé sa main au- dessus de ses yeux (pour cacher le soleil qui l’éblouit) sauf quand il regarde vers le Nord (puisque le soleil est dans son dos). CQFD. Dans la salle de soins – et eu égard à la difficulté de l’exercice et de l’extrême tension auxquels les yeux sont exposés – on prendra garde à éviter les raccourcis destructeurs (qui font, par erreur, assimiler la lumière du jour à la seule couleur de la lumière). Savoir reproduire la nature Factuellement, pour réaliser une lumière du Nord dans un lieu intérieur, il faut réussir à reproduire les conditions que l’on retrouve dans la nature : • Une source de lumière « couleur lu- mière du jour » (c’est le plus facile) • Un éclairement qui provienne du pla- fond et de tous les murs de la façon la plus harmonieuse possible (c’est plus délicat : il faut un éclairage direct indi- rect, à part indirecte importante + 60 %) • Des luminaires non éblouissants ; à sa- voir, un plafonnier non éblouissant qui dépendra de la nature des diffuseurs de lumière (difficile à obtenir) • En lampe opératoire positionnée en dehors du champ de vision du praticien. Et garder à l’esprit que la lumière du Nord ne s’obtient exclusivement qu’avec des luminaires à part indirecte majori- taire non éblouissants. DT Dans l’exemple ci-dessus, qui est une modélisation informatique, les flux indirects sont nettement identifiables. La part directe de l’éclairage sert à renforcer l’éclairement dans la zone de travail. L’AVIS DES UTILISATEURS KLED POUR MICRO- MOTEURS ET TURBINES « Les trois chirurgiens-dentistes du cabinet sont unanimes à recommander, sans aucune réserve, l’utilisation de ces nouvelles Kled qui les ont totalement convaincus. Sont à souligner, en particulier, les avantages suivants : • La puissance d’éclairement est visiblement supérieure et offre de plus une nette amélioration de l’éclairage en combinaison avec la lampe opératoire ou le microscope opératoire ; contrairement aux lampes halogène, trop faibles pour cela. • Cette puissance d’éclairement supplémentaire permet aussi une utilisation remarquable de la sonde diagnostic (KaVo dans notre cabinet) connectable au raccord Multiflex. La KLED fait de cette sonde de « transillumination » un remarquable outil diagnostic et de détection de la carie, de fracture dentaire et des canaux radiculaires • La température des couleurs des KLED est agréable et permet d’observer précisément, les contrastes de la dent (plaque dentaire, caries, tartre). La gencive n’a pas l’aspect cyanosé qu’on observe sous les éclairages à LED disponibles jusqu’à présent. Et pourtant, la couleur est beaucoup plus froide que celle de la lampe opératoire halogène, ce qui impose une courte période d’adaptation. • Le fait que, les lampes s’installent simplement en lieu et place des lampes halogènes sans aucune intervention technique et qu’elles puissent être remplacées facilement, est très pratique. Pour conclure nous sommes ravis de ce nouveau développement, et le recommandons chaudement à nos confrères, sans aucune hésitation. » Dr Philippe Perrin, Schaffhausen Un cabinet de groupe allemand a travaillé avec les KLED degré K pendant plus de trois semaines et cela comparativement avec les lampes halogènes traditionnelles originales utilisées jusqu'à présent. Témoignage. Loi de Kruithof couleur température (degrés Kelvin) Luminosité(Lux) 19 NOVEMBRE 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°16ÉCLAIRAGE DU CABINET11