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Dental Tribune Édition Française

Combien de personnes souhaitent un sourire plus esthétique et, malgré cela, rejettent les traitements par peur de sacrifier une denture saine? Il est aujourd’hui possible de corriger sans mutiler avec des restaurations a minima invasives. Étude de cas. Restauration antérieure a minima avec facettes sans préparation Mauvais alignement dentaire et diastèmes dans la zone antérieure bien préjudiciables à l’esthétique Ce constat a amené cette jeune patiente de 17 ans à se présenter à notre cabinet avec la volonté d’améliorer l’esthétique de son sourire (figure 1). Dans le même temps, elle a insisté sur sa volonté de pré- server la structure dentaire saine de ses dents antérieures et a souligné qu’elle disposait d’un budget limité. La patiente présentait une agénésie congénitale des dents 35 et 44 ; elle a perdu la 36 suite à des complications en- dodontiques. Les diastèmes incisifs, la forme des dents peu esthétique, la ligne asymé- trique des collets étaient d’autant plus visibles que la patiente présentait une ligne labiale haute (sourire gingival). La dynamique élevée et le profil des lèvres ne pouvaient pas être influencés théra- peutiquement (figure 2). Traitement orthodontique pour combler les diastèmes existants Les dents 35 et 36 ont été remplacées par des implants, sur lesquels ont été placées des restaurations. Afin d’accroître leur sta- bilité, des brackets ont relié ces restaura- tions et à la denture naturelle. Planification rigoureuse, résultats précis La correction d’une telle situation ne per- met pas d’erreur. Le traitement doit être planifié et exécuté avec précision et ri- gueur. Au niveau de 11 et 21, un remode- lage gingival au laser a été réalisé à la fin du traitement orthodontique et après sta- bilisation, afin d’harmoniser les contours gingivaux (figure 3). L’avantage de la gingivoplastie au laser réside dans l’efficacité de la cicatrisation tissulaire, le traitement pouvant alors être poursuivi rapidement. L’image au miroir montre la situation des dents antérieures, en vue palatine, après une semaine (fi- gure 4). Finesse et résistance. Les facettes fines, solution retenue pour ce cas, sont réalisées en céramique IPS e.max Press (Ivoclar Vivadent). Cette vitrocéramique, composée de disi- licate de lithium parfaitement adapté à ce type d’indication, offre une résistance 2,5 à 3 fois supérieure à d’autres matériaux vitrocéramiques. Conformément à la prescription. Dans le cas présenté, les dents 13 à 23 sont donc restaurées avec des facettes, sans préparation. Les lingotins IPS e.max Press HT (haute translucidité), convien- nent particulièrement pour ce type de restaurations fines, a minima invasives. Un wax up anatomique est réalisé sur le modèle de travail fractionné à l’aide de cire organique calcinable sans résidus. Le prothésiste doit respecter scrupuleu- sement les épaisseurs minimales prévues pour la vitrocéramique au disilicate de lithium. Selon les directives du fabricant, les épaisseurs minimales de l’IPS e.max Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4