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Dental Tribune Édition Française

29Implant Tribune Édition Française | Juin 2011 CAS CLINIQUE De nos jours, la fiabilité des traitements implantaires ne se discute plus. Néanmoins on constate dans certains cas des échecs es- thétiques ou fonctionnels, mais aussi biolo- giques qui perturbent l’enthousiasme gran- dissant des praticiens et leurs patients. Pour contourner ces échecs il y a évidem- ment des solutions ou protocoles pouvant entrer dans le cadre de la prévention afin d’éviter certains écueils, comme le plus re- douté pour les praticiens : la péri-implan- tite. Aujourd’hui la littérature est assez abon- dante en ce qui concerne les facteurs de risque mais il ne se dégage pas encore de consensus concernant le traitement de ces péri-implantites.Certainsdecesfacteursse- ront dits «innés » regroupant le terrain du patient, son hygiène et la maintenance que l’on impute à celui-ci ; mais pour les autres «acquis»,ilsrestentdenotreresponsabilité. Ils font le plus souvent suite à des compro- mis ou des erreurs de positionnement im- plantairedenotrepart.Ilestdoncpréférable de connaître les différents protocoles et re- commandations qui entourent la planifica- tion et l’acte chirurgical implantaire et en- suite tout mettre en œuvre pour les respec- ter. Dansnotrepratiquequotidienneilexiste un facteur essentiel et maitrisable sur lequel nous pouvons agir pour parfaire nos traitementsimplantairesquiestlaposition de nos implants. Cette position doit être conforme à notre planification, avec le moins de compromis possible.Unefoisdeplusnoustrouvonsdans la littérature un consensus sur la position idéale des implants, pour répondre aux exi- gencesbiologiques,biomécaniquesetesthé- tiques. Encasdenonrespectdelabonneposition d’un implant, même si la « nature fait bien leschoses»leplussouvent,ils’ensuitunen- chainement de processus passant par une résorption osseuse qui en plus d’amener un échec esthétique peut ensuite conduire vers une péri-implantite (due à une archi- tecture négative des tissus péri-implantai- res). Nouspouvonsalorsconfirmerquel’undes facteurs essentiels et maitrisables pour la prévention des échecs implantaires sera le positionnement de l’implant. Malheureusement alors que nous connaissons ces principes de chirurgie im- plantaire et que nous planifions ensuite sur nos scanners des plans de traitement en accord avec ceux-ci, il n’est pas toujours évident de reproduire à l’identique nos planifications virtuelles dans la bouche de nos patients ; notre implant coupe n° 43 avec une angulation de 15° sera t’il bien placé ? Afin de répondre à cette exigence tridi- mensionnelle, nous disposons de nouveaux concepts.Nousdévelopperonsicideuxd’en- tre eux qui sont rentrés dans nos protocoles pourparfairelepositionnementimplantaire: la chirurgie guidée et les greffes osseuses autogènes d’apposition. La chirurgie guidée L’imagerie 3D peut révéler un résultat bien moins concluant. Avecladémocratisationdescônesbeamau sein des cabinets dentaires aujourd’hui, les praticiens peuvent maintenant obtenir un contrôle post-opératoire tridimensionnel. Cecontrôletrèsprécisasurtoutmisenévi- dence que contrairement à la satisfaction que l’on avait devant nos clichés radiogra- phiques panoramiques ou rétro alvéolaires de nos traitements implantaires, l’imagerie 3D pouvait révéler un résultat bien moins concluant. Voici deux cas illustrant ce propos, où la radio panoramique confortait le traitement avec des positions respectant la planifica- tion mais où la criante réalité apportée par l’examen3Ddémontrelecontrairepourcer- tains implants. Cas n° 1 Cas n° 2 Lapréventionenimplantologiene commencet’ellepasparlebon positionnementdel’implant? A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 Cas n° 1 A 1 : radiographie panoramique confirmant la bonne position des implants lors d’une mise en charge immédiate maxillaire. A2,A3,A4,A5,A6 et A7: coupes transversales issues de la panoramique précédente révélant une très nette malposition pour 3 implants sur 6 … B3 B4 B5 B6 B7 B8B1 B2 Cas n° 2 B1,B2,B3,B4 et B5 coupes scan avec projet d’implantation au niveau de la dent 25 en post-extractionnel flapless (sans élévation de lambeau),volume osseux disponible très satisfaisant. B6 résultat panoramique et suspicion d’une proximité radiculaire non préjudiciable B7 et B8 coupes transversales contredisant la viabilité de l’implant et l’écart entre réalité et planification… DR LUC MANHÈS · Diplômé de la faculté de Montpellier · DU d’anatomie cranio cervico facial ,faculté de Médecine,Paris · DIU de micro-chirurgie · Formateur Génération Implant · Co-fondateur de l’Ulnassociation · luc.manhes@orange.fr