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Dental Tribune Édition Française

Implant Tribune Édition Française | Juin 201130 CAS CLINIQUE Lecontrôle3Dn’estpaslàpourfustigerle praticienmaispourapporterdesrenseigne- ments précieux sur la position spatiale de l’implant suite à la chirurgie. Jusqu’ ici sans ce type d’examen, il était parfois difficile de savoir pourquoi nous avions certains échecs alors que nous avions respecté les mêmes protocoles que pour d’autres implants. Ce nouveau moyen de contrôle nous a permis de : – progresserdansnotrepratiquechirurgicale – adapter notre temps de cicatrisation selon le contexte osseux environnant – comprendre que dans certaines situations il est préférable d’être guidé… Ainsi si l’on veut sécuriser notre plan de traitement implantaire en réalisant une chi- rurgielaplusprochedenotreplanificationet de notre projet prothétique, nous utilisons des guides chirurgicaux. Attention il est évident que pour un exer- cice modéré en implantologie l’investisse- ment de tels outils 3D n’est pas toujours pos- sible. Aussi faut il utiliser les guides chirurgi- caux. L’accèsauxguideschirurgicauxestdevenu très abordable autant financièrement que techniquement. Nous utilisons, en chirurgie guidée, une empreinte optique réalisée avec un Cerec afindevaliderleprojetprothétiquequenous transférons sur l’examen 3D de notre cone beam Sirona. Ainsi nous pouvons position- ner nos implants en fonction du volume os- seux mais aussi du projet prothétique qui se trouve virtuellement superposé aux coupes scanner avec comme avantage supplémen- taire grâce à cette empreinte optique, de vi- sualiser parfaitement la position de la mu- queuse et donc son épaisseur. La chirurgie sera réalisée avec un guide SICATquiselonnotredemandepourraguider seulement le premier foret pilote (générale- ment de 2 mm de diamètre, selon le système implantaire)afindegarantirl’axeetlesentre- axes implantaires ou un guide associé à une troussedecléàbaguepourguiderdupremier foretjusqu’àl’insertiondel’implant. Cas n° 3 Les greffes osseuses autogènes en apposition Au même titre que la chirurgie guidée les greffes d’apposition ont prit une place à part entière dans notre pratique implantaire en terme de prévention. Souventàtortnoussommestentésdefaire des compromis pour contourner des situa- tions où le volume osseux est insuffisant. Ce sontdescompromisbiomécaniques enutili- sant des implants de faible longueur ou en- core étroits mais aussi en plaçant les im- plants de façon inappropriée selon les axes prothétiques ou par rapport à la répartition deschargesocclusales.Cescompromisbiolo- giques avec l’utilisation des biomatériaux sous forme de blocs ne sont pas toujours va- lidés scientifiquement… Ainsi quand nous sommes face à un dé- fect osseux vertical ou horizontal nécessi- tant une greffe osseuse ; pour rester dans un positionnement implantaire idéal par rapport à notre projet prothétique nous utilisons systématiquement des tech- niques de greffes osseuses autogènes par apposition. Attention, dans les secteurs postérieurs maxillairesencasd’hauteurprothétiquerai- sonnable, nous réalisons des comblements intra-sinusiens avec biomatériaux (confor- mément au consensus validant ces tech- niques depuis plus de 10 ans). Nousavonsaussisystématisénotresitede prélèvement autogène afin de répondre à l’intérêtdenospatientsetconserverlesbéné- fices des propriétés des greffons autogènes en utilisant le site de prélèvement extra-oral de l’Ulna proximal de Manhès&Faivre. Nousnoussommesaperçuquel’apportde ces greffons osseux nous garanti ensuite de positionner idéalement nos implants conformément au projet prothétique et non l’inverse en adaptant une reconstruction prothétique selon la position des implants. Ceci nous paraît être une véritable alterna- tiveentermesdepréventionenimplantologie. Cas n° 4 En conclusion Nous pouvons prétendre que le bon posi- tionnement implantaire joue un véritable rôle dans la prévention en implantologie. Il garantie ainsi une bonne santé péri implan- taire des différents tissus. D’abord assez fastidieuses, les nouvelles technologiesassociéesàlachirurgieimplan- taire sont de plus en plus facile à utiliser, et peuvent dans de nombreux cas garantir un résultat conforme à notre planification. De leurs côtés les greffes osseuses autogè- nesd’ulna,parl’enthousiasmequ’ellessusci- tent chez les patients et les confrères sem- blent être une bonne alternative aux diffé- rents compromis qui contournent la restau- ration du volume osseux nécessaire. C3 C4 C5 C6 C7 C8C1 C2 Cas n° 3 C11 C12 C13 C14 C15 C16C9 C10 C17 C18 C1 et C2,édentement unitaire (11),crête étroite,patiente jeune C3 et C4 empreinte optique Cerec et conception d’un projet prothétique C5 et C6 transfert du fichier prothétique sur l’examen 3D Galilèos C7 et C8 planification d’un implant par rapport au projet prothétique superposé C9 guide appui dentaire Sicat,C10 puntch gencive pour chirurgie flapless C11 passage des différents forêts,C12 insertion guidée de l’implant,C13 vue clinique après implantation C14 et C15 superposition de la planification avec contrôle scanner post-op C16,C17 et C18 pilier zicrone préparé en amont de la chirurgie(hauteur pilier déterminée grâce à l’empreinte optique de la muqueuse),couronneprovisoire Cerec en céramique,1 heure après l’intervention pour une mise en esthétique immédiate. D3 D4 D5 D6 D7 D8D1 D2 Cas n° 4 D9 D10 D1,D2 et D3 coupes scanner du secteur 1 maxillaire avec crête osseuse très fine D4,D5,D6 et D7 prélèvement face proximale de l’ulna,ostéosynthèse et planification implantaire D8,D9 et D10, à 4 mois dépose des vis d’ostéosynthèse,mise en place de 3 implants idéalement placés (chirurgie réalisée par le Dr Sylvie Babeau-Labrousse)